L’armée béninoise a démobilisé ses soldats regroupés à Bembéréké dans le cadre d’une intervention militaire de la Cédéao au Niger.
Plus de trois mois après le coup d’Etat contre Mohamed Bazoum au Niger, l’opération militaire planifiée par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour rétablir l’ordre constitutionnel à Niamey est désormais dans l’impasse.
Les présidents tenants de la ligne dure dont le Nigérian Bola Tinubu, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Sénégalais Macky Sall et le Béninois Patrice Talon n’ont pas pu outrepasser les dissidences au sein de la Cédéao.
Selon nos informations, l’armée béninoise a démobilisé ses 1500 soldats regroupés à Bembéréké dans le Nord. Ces militaires ont rejoint leurs casernes respectives à la mi-septembre. « Aucun soldat n’est actuellement en regroupement dans le cadre de cette intervention », nous confie un officier de l’armée.
La conséquence directe de cette démobilisation est l’abandon par l’organisation sous-régionale, son projet d’intervention au Niger. Désormais, la Cédéao privilégie la voie diplomatique pour tenter de trouver une issue à la situation au Niger.
Et pour y arriver, il faudra engager la responsabilité du Togo, désigné médiateur par le CNSP auprès des partenaires sous-régionaux et internationaux.
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