Les autorités nigériennes ont confirmé le sabotage d’un oléoduc du Pipeline acheminant du pétrole brut vers le Bénin. Elles ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités.
Près d’une semaine après le sabotage d’un oléoduc du Pipeline acheminant, le pétrole brut vers le Bénin, les autorités nigériennes ont pris la parole. Dépêché sur le site par le CNSP, le gouverneur de la région de Zinder, le colonel Issoufou Labo a fait le point sur la situation.
« D’ores et déjà, nous avons réuni des informations et des indices sur les présumés auteurs » et « tous ceux qui ont contribué vont être interpellés et jugés conformément à leur acte terroriste », a déclaré le gouverneur de la région de Zinder, le colonel Issoufou Labo. Le procureur de la République près du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme de Zinder a ouvert une enquête.
Le FPL, un groupe rebelle pro-Bazoum menace
Dans la nuit du 16 juin 2024, le Front Patriotique de Libération-FPL a « mis en exécution sa menace en mettant hors d’usage un important tronçon du Pipeline à titre de premier avertissement à la junte de Niamey ».
Ce groupe rebelle, né après le coup d’Etat contre Mohamed Bazoum exige l’annulation par la Chine de l’avance de 400 millions de dollars promise aux autorités nigériennes dans le cadre de l’exportation du pétrole brut.
Le sabotage d’un oléoduc du Pipeline est un nouveau front pour le gouvernement nigérien déjà en froid avec le Bénin où transite le pétrole bruit sur le marché international.