Sur les tensions nées de la fermeture des frontières entre le Bénin et le Niger, Alain Lobognon, ancien ministre ivoirien réagit et accuse le CNSP.
Depuis la levée des sanctions de la Cédéao, le Niger a maintenu sa frontière fermée avec le Bénin. Et pour justifier cette mesure, le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine a accusé le Bénin d’abriter des bases militaires françaises où sont entraînés des terroristes pour attaquer son pays.
Des accusations démontées par le gouvernement béninois. En réaction, Patrice Talon a bloqué l’embarquement du pétrole nigérien sur le port de Sèmé. Grâce à l’intervention du partenaire chinois, le Bénin a accordé une autorisation ponctuelle et provisoire de chargement du premier navire du pétrole brut nigérien dans les eaux béninoises.
Malgré ce nouveau geste de bonne foi, Niamey n’a toujours pas ouvert sa frontière. Une démarche peu cohérente que fustige l’ancien ministre ivoirien des Sports, Alain Lobognon. « Au Bénin, quand le gouvernement du Président Patrice Talon prend des mesures en réaction contre le Niger des vieux putschistes preneurs d’otages, l’on parle de pays inféodé à la France« , a regretté l’ex-député.
« Pour rappel, quand ils ont débuté leur coup d’état en prenant en otage, le Président Mohamed Bazoum, les vieux putschistes de Niamey ont, les premiers, fermé les frontières du Niger avec le Bénin », a fait remarquer Alain Lobognon, regrettant la poursuite de la lente disparition du Conseil de l’entente.
Que les Nigériens soient conscient que tiani les utilisent pour se faire voir et vouloir se maintenir au pouvoir. Il est là les terroristes tuent les gens à côté de Niamey.