L’ancien président gabonais, Ali Bongo Ondimba, entame une nouvelle grève de la faim pour dénoncer le sort de son épouse et de son fils, toujours incarcérés et souffrant de graves problèmes de santé, sans accès aux soins nécessaires.
Depuis sa résidence surveillée à Libreville, Ali Bongo Ondimba a décidé de faire entendre sa voix en entamant une seconde grève de la faim. Cette initiative, selon son avocat, vise à attirer l’attention sur l’incarcération de son épouse Sylvia et de leur fils Noureddin, qui souffrent tous deux de maladies graves. Après 17 mois de détention, ils ont récemment reçu la visite d’un médecin, dont le rapport met en lumière une détérioration alarmante de leur état de santé.
Ce que dit le rapport médical !
L’ex-première dame, Sylvia Bongo, 61 ans, est désormais exposée à un risque de cancer en raison d’une thyroïde en forte augmentation, tandis que Noureddin fait face à un tympan percé. Le rapport médical recommande une évacuation sanitaire à l’étranger pour garantir un traitement adéquat, une demande qui semble rester lettre morte face à l’indifférence des autorités.
En réponse à cette situation, Ali Bongo a réduit ses repas, cessé ses séances de rééducation et refuse désormais toute visite. L’ancien président, renversé par un coup d’État en août 2023, avait déjà observé une grève de la faim l’année dernière pour protester contre les conditions de détention de sa famille, une initiative qui avait duré six semaines.
Ali Bongo refuse de quitter le Gabon !
Malgré sa liberté de mouvement, Bongo refuse de quitter le Gabon tant que sa famille est derrière les barreaux. Il demeure sous surveillance constante, une condition qui ajoute à son désespoir. Les militaires au pouvoir affirment qu’il peut partir à l’étranger pour se faire soigner, mais l’ancien président s’accroche à son principe de solidarité familiale.
Ça fait son problème s’il refuse de manger. Il peut même mourir,rien à foutre.
Il avait déjà trop mangé. Donc il cherche à perdre de poids. Envoyez ce qu’il refuse au nécessiteux. Merci.