Les affrontements pour le contrôle de Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, ont fait au moins 700 morts et 2800 blessés entre le 26 et le 30 janvier, selon un bilan provisoire des Nations Unies.
La situation sécuritaire à Goma continue de se détériorer. Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, une évaluation menée par l’Organisation mondiale de la Santé et ses partenaires en collaboration avec le gouvernement congolais a révélé un lourd bilan humain : 700 morts et 2800 blessés en seulement cinq jours.
Les combats opposent les forces congolaises aux rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise selon Kinshasa. Aucun détail n’a été donné sur le nombre de victimes civiles et militaires. Alors que les violences se poursuivent, l’ONU craint que ces chiffres ne s’aggravent dans les prochains jours.
Un calme précaire à Goma
Passée sous contrôle des rebelles du M23, la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu revit à nouveau. Un calme précaire marqué par le retour progressif des populations dans les activités économiques quotidiennes est observé depuis jeudi soir. De son côté, les autorités congolaises assurent tout mettre en œuvre pour chasser les rebelles et leurs alliés congolais de la ville.