La Cédéao a condamné l’attaque perpétrée le 8 janvier par des terroristes du Jnim contre l’armée béninoise. Dans un communiqué, l’organisation a présenté ses condoléances aux familles des soldats tombés sur le front.
Des hommes lourdement armés ont ouvert le feu sur une position de l’opération Mirador, une unité engagée dans la lutte contre le terrorisme dans la partie septentrionale du pays. Cet assaut, qui a coûté la vie au moins 28 éléments des Forces de défense et de sécurité, a été revendiqué par le Jnim, un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda.
La Cédéao condamne et se dit solidaire du Bénin
En effet, cette attaque, la plus meurtrière qu’a subie le Bénin depuis 2021, a provoqué une vague de réaction au delà des frontières nationales. Dans un communiqué en date du 11 janvier, la Cédéao a condamné les « attaques odieuses perpétrées par les hommes armés« . L’organisation sous-régionale a présenté ses condoléances aux familles des braves soldats qui ont perdu la vie et souhaité prompt rétablissement aux blessés.
Par ailleurs, la Cédéao a exprimé son entière solidarité avec le gouvernement et le peuple béninois, tout en réitérant sa disponibilité à appuyer les efforts des pays membres à lutter contre le terrorisme. Il faut préciser que la réaction de la Cédéao est intervenue après celle de l’Union africaine.
L’HEURE EST GRAVE !
Monsieur le Président, chef du gouvernement béninois et premier citoyen béninois, très cher M. TALON Patrice. C’est avec une déférence liée à votre personnalité et avec un coeur lourd, peiné et attristé que je vous adresse ce message ; juste après la célébration des Vodoun days, édition 2025. Puisqu’après les instances festives, la pensée humaine s’arrange à se redisposer dans ses tâches quotidiennes: celle de penser aux difficultés existentielles afin d’en trouver des mesures palliatives.
En effet, M. le président, le Bénin, actuellement est en guerre. Vous sommes en guerre par conséquent, vous êtes en guerre. La dernière attaque survenue dans le nord ayant occasionné la mort de nos confrères militaires est l’une des attaques que le Bénin n’a jamais connu depuis l’avènement de cette situation qui menace la paix et la sécurité des béninois vivant dans les régions concernées depuis mai 2019. C’est triste ! C’est malheureux ! C’est horrible ! C’est un fait marquant dont l’écriture historique sera indélébile. Chaque béninois d’aujourd’hui et de demain entendra parler de cet événement. C’est un deuil national ! Que l’âme de nos frères reçoivent, dans l’eau delà, le mérite de leurs oeuvres sur terre ! Ils seront des héros posthumes.
Par ailleurs, M. le président de le République, cette situation qui alimente l’actualité vient approuver votre déclaration récente sur l’état des efforts fournis pour maîtriser la situation du terrorisme au Bénin. Ce qui veut dire que c’est une situation qui est déjà sous votre contrôle mais les moyens pour la couvrir de paille restent insuffisants. Cette déclaration est indubitable à présent. Les faits sont maintenant concrets et interpellent la conscience de tous sous prétexte que c’est une question d’Etat. Aucun pays n’est développé lorsque sa sécurité est menacée. La paix est la sève brute qui nourrit tout arbre qui portera les fruits du développement. C’est pourquoi il faut l’assurer avant toute politique de développement.
M.le Président, la question de terrorisme est délicate et complexe en sa nature. Elle fait couler de salives dans la sous région Ouest-africaine depuis des années : le Niger, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad, la RDC, etc en sont des cas palapbles. S’il en est ainsi, pour le combattre avec fermeté, l’unité des forces est primordiale pour que que les forces ne s’émiettent pas. Sinon à l’allure où vont les choses, il serait une sinécure pour un seul État de faire face à ce phénomène qui ne fait que prendre d’ampleur. Et normalement, c’est le moment par excellence de responsabiliser la CEDEAO en face de ses obligations vis-à-vis des pays membres. Qu’elle cesse de sanctionner sans prendre des actes de maintenir la sécurité des ces derniers. Elle doit, dès lors mobiliser les ressources qu’il faut pour prendre une initiative de disposer d’une unité militaire pour assurer la sécurité des siens. Ou bien, assurer la libre circulation des biens et des personnes sera une réalité si la sécurité des personnes sont menacées ?
Pour finir M.le président, puisque l’attaque sévit à nos points de jonction entre les pays du Sahel, il urge que des procédures diplomatiques soient déclenchées le plutôt que possible afin de normaliser nos relations avec ces pays. Ainsi, une alliance sécuritaire serait possible pour mieux maîtriser la situation.
M. le président, si la situation est arrivée à ce degré, c’est parce qu’il y a quelque chose qui n’a pas marché au niveau du service de renseignement. C’est le moment de renforcer ce côté pour installer un climat de surveillance et du passage des informations. Là, il serait possible de mieux se préparer afin de les neutraliser.
M. le président, parce que l’attaque a pris une durée considérable ; conséquence d’un effectif croissant dans le rang de nos frères militaires, où était les militaires français qui étaient censés de nous secourir en cas de ces situations précaires ? Sinon, c’est compte tenu de leur inefficacité à prendre le contrôle des situations similaires qui a valu leur retrait du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la côte d’ivoire et de Tchad où elle doit vider les lieux au plus tard le 31 janvier. Je ne vous propose pas d’agir comme nos confrères mais de les amener à adosser leur responsabilité.
M. le président, parce que le Bénin est un pays souverain, par conséquent libre, nous avons le choix de nouer des accord de partenariat avec n’importe quel pays selon nos besoins et nos aspirations. Si c’est la France qui avait l’habitude de nous liver les armes nécessaires, nous devons aussi chercher à aller vers les autres puissances en armement comme le Japon, la Corée du Nord, la Chine, et la Russie. Notre armée a besoin des armements de « hight quality » pour répondre efficacement à cette agression meurtrière. La guerre a dépassé l’AKM. Elle nécessite des drones en exemple.
M. le président, c’est le moment à jamais de réaffirmer votre engagement aux côtés de nos militaires en mettant à leur disposition toutes les armes qu’il faut pour cette bataille. Le peuple espère une victoire éclatante d’eux qui sera baptisée « Victoire du peuple ». Ces hommes de mauvaises fois, doivent être éliminés du petit au grand. Le Bénin a perdu ses ressources. Il en portera toujours ses séquelles. Toutes mes condoléances à nos frères combattants en général et aux familles éplorées en particulier. L’âme de Gbêhinazin, de Kaba et des Agodjiés vengera votre cause.
M. le président, hier, notre pays le Bénin a une honorabilité sans égale dans la sous région Ouest-africaine. L’histoire mercenaires vaincus en témoigne. Nous avions des soldats impavides. Nous aspirons garder ce prestige à jamais. l’État est une continuité. Du côté des infrastructures routières, les prouesses sont énormes. On doit te le reconnaître. C’est un mérite. Certes, du pont de Vue sécuritaire nous aspirons plus à des outils bien équipés. <> . C’est clair M. le Président. Mais aussi ne peut circuler libre que lorsque la sécurité est au Point. La paix est avant tout. Force à nos vaillants soldats en ce moment de péril professionnel !
La guerre comme à la guerre, Vaincre sans périr !
KPOSSOU 2D Félix, Le Chroniqueur Contemporain, Dangbo le 12/01/2025 à 10h 15min.
L’HEURE EST GRAVE !
Monsieur le Président, chef du gouvernement béninois et premier citoyen béninois, très cher M. TALON Patrice. C’est avec une déférence liée à votre personnalité et avec un coeur lourd, peiné et attristé que je vous adresse ce message ; juste après la célébration des Vodoun days, édition 2025. Puisqu’après les instances festives, la pensée humaine s’arrange à se redisposer dans ses tâches quotidiennes: celle de penser aux difficultés existentielles afin d’en trouver des mesures palliatives.
En effet, M. le président, le Bénin, actuellement est en guerre. Vous sommes en guerre par conséquent, vous êtes en guerre. La dernière attaque survenue dans le nord ayant occasionné la mort de nos confrères militaires est l’une des attaques que le Bénin n’a jamais connu depuis l’avènement de cette situation qui menace la paix et la sécurité des béninois vivant dans les régions concernées depuis mai 2019. C’est triste ! C’est malheureux ! C’est horrible ! C’est un fait marquant dont l’écriture historique sera indélébile. Chaque béninois d’aujourd’hui et de demain entendra parler de cet événement. C’est un deuil national ! Que l’âme de nos frères reçoivent, dans l’eau delà, le mérite de leurs oeuvres sur terre ! Ils seront des héros posthumes.
Par ailleurs, M. le président de le République, cette situation qui alimente l’actualité vient approuver votre déclaration récente sur l’état des efforts fournis pour maîtriser la situation du terrorisme au Bénin. Ce qui veut dire que c’est une situation qui est déjà sous votre contrôle mais les moyens pour la couvrir de paille restent insuffisants. Cette déclaration est indubitable à présent. Les faits sont maintenant concrets et interpellent la conscience de tous sous prétexte que c’est une question d’Etat. Aucun pays n’est développé lorsque sa sécurité est menacée. La paix est la sève brute qui nourrit tout arbre qui portera les fruits du développement. C’est pourquoi il faut l’assurer avant toute politique de développement.
M.le Président, la question de terrorisme est délicate et complexe en sa nature. Elle fait couler de salives dans la sous région Ouest-africaine depuis des années : le Niger, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad, la RDC, etc en sont des cas palapbles. S’il en est ainsi, pour le combattre avec fermeté, l’unité des forces est primordiale pour que que les forces ne s’émiettent pas. Sinon à l’allure où vont les choses, il serait une sinécure pour un seul État de faire face à ce phénomène qui ne fait que prendre d’ampleur. Et normalement, c’est le moment par excellence de responsabiliser la CEDEAO en face de ses obligations vis-à-vis des pays membres. Qu’elle cesse de sanctionner sans prendre des actes de maintenir la sécurité des ces derniers. Elle doit, dès lors mobiliser les ressources qu’il faut pour prendre une initiative de disposer d’une unité militaire pour assurer la sécurité des siens. Ou bien, assurer la libre circulation des biens et des personnes sera une réalité si la sécurité des personnes sont menacées ?
Pour finir M.le président, puisque l’attaque sévit à nos points de jonction entre les pays du Sahel, il urge que des procédures diplomatiques soient déclenchées le plutôt que possible afin de normaliser nos relations avec ces pays. Ainsi, une alliance sécuritaire serait possible pour mieux maîtriser la situation.
M. le président, si la situation est arrivée à ce degré, c’est parce qu’il y a quelque chose qui n’a pas marché au niveau du service de renseignement. C’est le moment de renforcer ce côté pour installer un climat de surveillance et du passage des informations. Là, il serait possible de mieux se préparer afin de les neutraliser.
M. le président, parce que l’attaque a pris une durée considérable ; conséquence d’un effectif croissant dans le rang de nos frères militaires, où était les militaires français qui étaient censés de nous secourir en cas de ces situations précaires ? Sinon, c’est compte tenu de leur inefficacité à prendre le contrôle des situations similaires qui a valu leur retrait du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la côte d’ivoire et de Tchad où elle doit vider les lieux au plus tard le 31 janvier. Je ne vous propose pas d’agir comme nos confrères mais de les amener à adosser leur responsabilité.
M. le président, parce que le Bénin est un pays souverain, par conséquent libre, nous avons le choix de nouer des accord de partenariat avec n’importe quel pays selon nos besoins et nos aspirations. Si c’est la France qui avait l’habitude de nous liver les armes nécessaires, nous devons aussi chercher à aller vers les autres puissances en armement comme le Japon, la Corée du Nord, la Chine, et la Russie. Notre armée a besoin des armements de « hight quality » pour répondre efficacement à cette agression meurtrière. La guerre a dépassé l’AKM. Elle nécessite des drones en exemple.
M. le président, c’est le moment à jamais de réaffirmer votre engagement aux côtés de nos militaires en mettant à leur disposition toutes les armes qu’il faut pour cette bataille. Le peuple espère une victoire éclatante d’eux qui sera baptisée « Victoire du peuple ». Ces hommes de mauvaises fois, doivent être éliminés du petit au grand. Le Bénin a perdu ses ressources. Il en portera toujours ses séquelles. Toutes mes condoléances à nos frères combattants en général et aux familles éplorées en particulier. L’âme de Gbêhinazin, de Kaba et des Agodjiés vengera votre cause.
M. le président, hier, notre pays le Bénin a une honorabilité sans égale dans la sous région Ouest-africaine. L’histoire mercenaires vaincus en témoigne. Nous avions des soldats impavides. Nous aspirons garder ce prestige à jamais. l’État est une continuité. Du côté des infrastructures routières, les prouesses sont énormes. On doit te le reconnaître. C’est un mérite. Certes, du pont de Vue sécuritaire nous aspirons plus à des outils bien équipés. <> . C’est clair M. le Président. Mais aussi ne peut circuler libre que lorsque la sécurité est au Point. La paix est avant tout. Force à nos vaillants soldats en ce moment de péril professionnel !
La guerre comme à la guerre, Vaincre sans périr !
KPOSSOU 2D Félix, Le Chroniqueur Contemporain, Dangbo le 12/01/2025 à 10h 15min.