Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, en arabe), a revendiqué l’attaque qui a coûté la vie à 28 soldats à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso. Cette attaque, perpétrée le mercredi 8 janvier 2025, est la plus meurtrière subie par l’armée béninoise depuis 2021.
Des hommes lourdement armés ont ouvert le feu sur une position de l’opération Mirador, une unité engagée dans la lutte contre le terrorisme dans la partie septentrionale du pays. Cet assaut qui a coûté la vie à 28 éléments des Forces de défense et de sécurité a été revendiqué par le Jnim, un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda.
« Nos frères les moudjahidines ont pu prendre d’assaut un poste de l’armée béninoise à Ouda dans la province de Karimama. Cette opération s’est soldée par la mort de plus de 30 éléments », indique le Jnim dans un communiqué, cité par l’ONG américaine SITE Intelligence Group.
Talon reconnaît que le Bénin est à la traîne dans la lutte contre le terrorisme
Cette attaque meurtrière intervient après une fin d’année particulièrement meurtrière pour les FDS. Elles ont perdu plusieurs éléments dans des attaques dans le nord fin 2023. Devant la représentation nationale pour son discours sur l’état de la nation, Patrice Talon avait reconnu que la lutte contre le terrorisme reste le seul domaine dans lequel le Bénin est encore à la traîne. Mais avec des investissements massifs prévus, le Chef de l’Etat reste optimiste pour la victoire du peuple béninois face à l’hydre terroriste.