Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE), Candide Azannaï a réagi à la tentative de coup d’État planifiée pour le 27 septembre 2024 contre le président béninois Patrice Talon.
Dans une déclaration officielle, le parti Restaurer l’Espoir a exprimé ses préoccupations face aux récentes accusations concernant le coup d’État manqué au Bénin. Ces accusations, portées par le procureur spécial de la Cour Spéciale de Répression des Infractions Criminelles et du Terrorisme (CRIET), Mario Mètonou, impliquent l’ancien ministre des sports Oswald Homeky, Olivier Boko et le Colonel Djimon Dieudonné Tevoedjre.
Le parti a dénoncé ce qu’il considère comme une “canaillerie politique” et un “énième montage manipulatoire du pouvoir déviant dit de la rupture“. Il souligne qu’il est impératif d’examiner ces accusations à “l’aune du contexte de crise interne de succession au sein du pouvoir déviant”, une crise qui, selon eux, perturbe “le sommeil au sommet du pouvoir“.
En effet, le procureur a accusé Oswald Homeky d’avoir tenté de corrompre le Colonel Tevoedjre pour organiser un coup d’État, avec une promesse de 1,5 milliard de francs CFA. Toutefois, la formation politique met en lumière le rôle ambigu du Colonel, qu’il décrit comme étant celui qui “incarne la force armée” nécessaire pour le succès de ce complot, mais qui est présenté comme ayant résisté à toutes les tentatives de corruption.
Le parti estime que “sans son accord, le prétendu complot HOMÉKY, BOKO devenait afonctionnel, une simple vue de l’esprit, une utopie, du vent“.
Candide Azannaï appelle à un examen approfondi de la situation dans un contexte de “préparation aux échéances politiques électorales de 2026“, estimant que cette affaire pourrait avoir des implications importantes pour l’avenir politique du Bénin.
Par ailleurs, les deux prévenus sont, depuis la matinée de ce mardi 1er octobre, à la CRIET pour leur première audition.