Le gouvernement burkinabè a rejeté le rapport de Human Rights Watch qui a accusé l’armée du massacre de 223 civils dans deux villages du nord du pays.
Le gouvernement a réagi suite au rapport de Human Rights Watch sur un massacre de 223 civils dans le nord du Burkina Faso. Dans un communiqué, le Porte-parole du gouvernement a « rejeté et condamné fermement de telles accusations infondées ».
Jean-Emmanuel Ouédraogo estime que « la campagne médiatique orchestrée autour de ces accusations démontre à souhait le dessein inavoué de ces auteurs qui est de jeter le discrédit sur nos forces combattantes engagées sur le champ d’honneur, au péril de leur vie, dans la sécurisation du territoire ainsi que la protection des populations et de leurs biens contre les attaques terroristes ».
Le membre du gouvernement assure que les tueries des villages de Nodin et de Soro font objet d’une enquête judiciaire depuis 1er mars 2024 par le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouahigouya.
Alors que cette procédure est en cours, les autorités burkinabè s’étonnent que HRW ait pu, par une imagination débordante, identifier « les coupables » et prononcer son verdict qui choque toute intelligence avisée, exceptée celle des officines médiatiques et impérialistes poursuivant le même dessein funeste que HRW ».
Communiqué du gouvernement du Faso
C’est comme ça que ces gens commencent pour finalement créer le Chao dans les pays africains.