Au Mali, 11 personnalités de l’opposition ont été arrêtées jeudi 20 juin à Bamako. Ces acteurs politiques sont signataires de la déclaration du 31 mars, appelant au retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.
La pression s’accentue sur l’opposition au Mali. Réunis jeudi 20 juin à Bamako pour une réunion, 11 opposants dont les partis sont signataires de la déclaration du 31 mars ont été arrêtés. Parmi les personnalités interpellées, on retrouve des anciens ministres et hauts dirigeants de partis politiques.
Ces opposants projetaient d’importantes activités politiques dans les prochains jours avec pour objectif, l’appel au retour à l’ordre constitutionnel. Mais pour les autorités, ces rencontres politiques ne devraient plus se tenir en raison du décret interdisant les activités des partis et associations politiques.
Dans un communiqué, l’opposition a dénoncé ces arrestations, accusant notamment le régime militaire d’intimider les voix critiques dans le but de s’éterniser au pouvoir. Par ailleurs, elle exige la libération immédiate des cadres interpellés et appelle les militants à se tenir prêts pour descendre dans les rues.