Le Sénégal va renforcer sa coopération avec les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) mais sans toutefois rejoindre l’organisation, a annoncé Bassirou Diomaye Faye.
En déplacement à Bamako pour une visite d’amitié et de travail, Bassirou Diomaye Faye s’est prononcé sur l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Au cours de sa conférence conjointe avec Assimi Goita, chef de la transition malienne, le 5e président du Sénégal a clarifié la position de son pays sur une éventuelle intégration au sein de cette nouvelle organisation.
« Le Sénégal ne rejoindra pas l’Alliance des Etats du Sahel (AES) dans les jours à venir », a-t-il déclaré, justifiant que cette « décision est motivée par la volonté du Sénégal de voir d’abord une réforme et une réconciliation au sein de la Cédéao ». Une intervention claire qui vient lever les doutes sur le rôle qui sera celui du nouveau pouvoir sénégalais qui prône une gouvernance souverainiste et panafricaniste.
Reformer la Cédéao
Depuis son élection, Diomaye Faye a affiché sa volonté de maintenir son pays au sein de la Cédéao. Cependant, le successeur de Macky Sall milite pour une reforme profonde de l’organisation créée à Abuja il y a 49 ans. « Je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur des bases nouvelles qui nous évitent la situation que nous traversons aujourd’hui« , a poursuivi le président sénégalais.
Dans sa démarche, le locataire du palais de Dakar assure n’avoir pas été mandaté par la Cédéao pour mener une médiation avec les pays de l’AES. « Je ne suis pas médiateur de la Cédéao, je ne suis mandaté par aucune instance de la CEDEAO, je n’ai jamais siégé à aucune réunion de la Cédéao« , a conclu Bassirou Diomaye Faye.
Digne fils d’Afrique.
Dieu t’encourage