Au Mali, des partis politiques et associations ont saisi la Cour suprême pour exiger l’annulation du décret portant suspension de leurs activités.
Le mercredi 10 avril, Assimi Goita a suspendu jusqu’à nouvel ordre, les activités des partis politiques. Le gouvernement a justifié sa décision par des raisons d’ordre public, politiques et sécuritaires.
« Ce n’est pas un décret qui vise un parti politique en particulier. C’est une mesure impersonnelle. C’est une mesure d’ordre public dont le but est de préserver l’intérêt national« , a expliqué le colonel Abdoulaye Maiga, porte-parole du gouvernement.
Des partis saisissent la Cour suprême
Dans un communiqué en date du 22 avril, les partis, regroupements de partis et organisations de la société civile signataires de la déclaration du 31 mars ont annoncé déposer un recours à la Cour suprême pour exiger l’annulation du décret du président de la transition.
En effet, ces partis politiques dénoncent un décret « tyrannique et liberticide« . Ils s’en remettent donc à la haute institution pour recouvrer leur droit de mener les activités politiques suspendues par le gouvernement de transition.
Au Mali, des partis politiques exigent un retour immédiat à l’ordre constitutionnel alors que le pays est en transition depuis le coup d’Etat du 2021 contre feu Ibrahim Boubacar Kéita.