La Cédéao a annoncé le déploiement d’une mission d’observation électorale au Sénégal, où se tiendra, le 24 mars, l’élection présidentielle.
Conformément à son protocole additionnel sur la bonne gouvernance et la démocratie, la Cédéao déploie une mission d’observation électorale au Sénégal. Elle sera composée de 130 observateurs avec à sa tête, l’ancien sous-secrétaire de l’ONU, Ibrahim Gambari.
Cette délégation arrivera sera bientôt à Dakar pour se déployer sur l’ensemble du territoire sénégalais avant le jour du vote. Au total, 19 candidats sont en lice pour cette élection, dont l’opposant Bassirou Diomaye Faye et l’ancien Premier ministre Amadou Ba.
Après plusieurs rebondissements, la date du scrutin a finalement fait consensus entre la Présidence et le Conseil constitutionnel. Les candidats en lice sont en campagne pour tenter de rallier les indécis à leur cause. Le vainqueur du scrutin succédera à Macky Sall, en poste depuis 2012.
Communiqué
Comprendre le scénario sur la crise au Sénégal
Après un mois de crise politique, les électeurs sénégalais s’apprêtent à aller aux urnes pour l’élection présidentielle. Le premier tour est fixé au 24 mars 2024. Initialement prévue le 25 février, la présidentielle a été reportée à la dernière minute par le président sortant, Macky Sall.
Cette décision a entraîné une forte mobilisation de la jeunesse et de la société civile sénégalaise. Le Conseil constitutionnel s’est finalement aligné sur la date plébiscitée par le chef d’État sénégalais, celle du 24 mars, respectant ainsi la fin effective du mandat du président au 2 avril, conformément à la Constitution.
La campagne électorale a débuté le 9 mars et se terminera le 22 mars. Cette année, 19 candidats sont en lice, contre 5 lors de la dernière élection présidentielle en 2019. Le taux de participation lors de cette dernière élection était de 66,26 %, et Macky Sall avait été réélu dès le premier tour avec 58,27 % des suffrages exprimés.
La jeunesse sénégalaise a joué un rôle prépondérant dans cette crise politique inédite, affirmant sa citoyenneté et son engagement pour l’avenir du pays. Le scrutin du 24 mars sera donc un moment crucial pour l’avenir du Sénégal.