Le nouveau code électoral voté il y a quelques jours ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. Après le parti Les Démocrates, c’est autour des FCBE de s’y opposer.
L’Assemblée nationale a voté à la majorité, le nouveau code électoral. Cette loi qui corse les conditions de parrainage en vue de la présidentielle de 2026 provoque la colère de l’opposition. Dans une déclaration, le parti FCBE a dénoncé ce code.
Pour la formation dirigée par Paul Hounkpè, cette loi électorale aggrave l’exclusion et ne garantit ni la transparence, ni la liberté, ni la crédibilité des élections générales de 2026. Par conséquent, le parti demande au président Talon d’exiger une seconde lecture avant toute promulgation.
Par ailleurs, la FCBE invite les sept sages de la Cour constitutionnelle à, purement et simplement, rejeter ce code électoral, loin de préserver la paix et la cohésion nationale.
Extrait de la déclaration de presse
2- du vote du nouveau code électoral
Dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 mars 2024, par 79 voix pour, 28 contre et 01 abstention, les députés ont adopté un nouveau code électoral devant régir les élections générales de 2026.
Les premières informations recueillies après ce vote ne sont pas de nature à garantir des élections libres, inclusives et transparentes, ni à préserver la paix et la cohésion nationale.
En effet, au lendemain des élections législatives de janvier 2023 et tirant leçon de ce qui se passe depuis 2019 dans le cadre de l’organisation des élections, le Parti FCBE avait très tôt tiré sur la sonnette d’alarme en invitant les institutions impliquées dans l’organisation des élections à prendre des dispositions pour des élections inclusives, crédibles, transparente et pacifiques en 2026. Ceci devait passer par la correction des lois à polémique, sources de contestations et de troubles. Pour y arriver, le Parti FCBE à l’instar de plusieurs autres formations politiques et des organisations de la société civile, a fait des propositions de corrections à qui de droit qui n’ont pas été prises en compte.
Au lendemain du vote de ce code électoral, en dehors des deux partis du pouvoir qui s’en sont réjouis, c’est la consternation et la désolation totale au sein de la classe politique, de la société civile et de la population. En effet, le code électoral nouvellement voté aggrave l’exclusion et ne garantit ni la transparence, ni la liberté, ni la crédibilité des élections générales de 2026.
Face à cette situation qui menace l’équité, la paix et la cohésion nationale, le Parti FCBE invite le Président de la République à demander avant toute promulgation, une seconde lecture dudit code. Quant à la Cour constitutionnelle, le Parti FCBE invite les sept sages à purement et simplement le rejeter ce code.
Pour terminer, le Parti FCBE lance un appel pressant à toutes les formations politiques qui ne se retrouvent pas à travers ce code à se mettre ensemble pour barrer la route à l’imposture, défendre les intérêts du peuple, sauver le pays et sa démocratie.
Fait à Cotonou, le vendredi 8 mars 2024