Les avocats de Mohamed Bazoum demandent à la Cédéao d’exiger sa libération. Une demande intervient à la veille du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat prévue à Abuja au Nigeria.
En résidence surveillée depuis le 26 juillet, date du coup d’Etat contre son régime, Mohamed Bazoum veut recouvrer sa liberté. En prélude au sommet de la Cédéao, prévu samedi 22 février à Abuja, ses avocats montent au créneau.
Dans un communiqué, ils demandent aux Chefs d’Etat d’exiger sa libération. Et pour cause, la défense de l’ex-président brandit sur le verdict de la Cour de justice de la Cédéao, ordonnant la libération de Bazoum et sa réinstallation dans ses fonctions.
« C’est la responsabilité de la Cedeao et de ses États membres de s’assurer que les décisions de justice soient effectivement appliquées et que le président Bazoum et son épouse soient libérés », clame Mohamed Seydou Diagne, coordinateur du collectif d’avocats.
Les militaires au pouvoir au Niger avaient récemment libéré Salem, le fils de Bazoum grace à la médiation du Togo. Aux dernières nouvelles, le CNSP assure que la libération du président déchu n’est pas à l’ordre du jour. Samedi au sommet d’Abuja, Bola Tinubu et ses pairs vont devoir se prononcer sur cette question épineuse.