La militante panafricaniste Nathalie Yamb a réagi à la sortie du président béninois Patrice Talon sur la situation au Niger.
Devant la représentation nationale ce jeudi, le président Patrice Talon a renouvelé sa condamnation suite au coup d’Etat militaire du 26 juillet au Niger. Le Chef de l’Etat a invité les autorités nigériennes à clarifier leurs intentions sur le processus de transition.
« La balle est dans le camp des autorités de fait qui doivent donner des gages de leur volonté de discuter et d’entendre aussi les préoccupations légitimes de la communauté à laquelle leur pays appartient« , a déclaré Talon, envoyant ainsi un message clair aux putschistes de la sous-région.
Dans la foulée, cette sortie a fait réagir Nathalie Yamb. L’activiste estime qu’il y a préalables à toute discussion avec la Cédéao. « À l’heure où la Cedeao semble revenir à l’ordre normal des choses, c’est-à-dire au dialogue en lieu et place d’agressions militaires et d’oukazes, il faut plus que jamais que tout le monde soit d’accord sur 4 choses:
« D’abord, que le Niger est un pays souverain. Ensuite, que les questions abordées relèvent des affaires intérieures du Niger. Puis, que les positions de la Cédéao ne peuvent avoir aucune valeur de décision, mais restent de simples avis consultatifs. Et enfin, que les actes illégaux posés par la Cédéao ayant eu des conséquences dommageables sur les populations et sur l’Etat du Niger, il faudra poser sur la table la question de leur réparation« , a déclaré la militante panafricaniste.
Au dernier sommet à Abuja, la Cédéao a maintenu les sanctions économiques et financières contre le Niger. La libération de Mohamed Bazoum est un préalable à levée progressive des sanctions.