La Cédéao a condamné les violences survenues vendredi 1er décembre en Guinée-Bissau sur fonds d’exfiltration d’un ministre et d’un secrétaire d’Etat au trésor public.
En Guinée-Bissau, le samedi 1er décembre restera dans l’histoire. Alors que le président Umaro Sissoco Embalo est à Dubai pour participer à la COP 28, des tirs nourris ont été entendus au sud de la capitale Bissau près d’une caserne.
Et pour cause, des éléments de la Garde nationale ont exfiltré le ministre des finances et le secrétaire d’Etat, soupçonnés dans une affaire de malversations de dix millions de dollars. Après des affrontements avec les forces spéciales, le chef de la garde nationale s’est rendu pour éviter un bain de sang.
La Cédéao condamne fermement
Dans un communiqué, la Cédéao a condamné ces violences. « La Cédéao condamne fermement les violences et toutes les tentatives visant à perturber l’ordre constitutionnel et l’État de droit en Guinée Bissau. La Cédéao appelle en outre à l’arrestation et à la poursuite des auteurs de l’incident conformément à la loi », peut-on lire dans le communiqué.