Le président Patrice Talon s’est prononcé pour la première sur la question de la nomination des étrangers à la tête des sociétés ou organes de l’Etat.
Lors de la rencontre avec la délégation du parti Les Démocrates lundi au Palais de la Marina, le président Patrice Talon a évoqué la question de la promotion des compétences étrangères. Pour le Chef de l’Etat, son gouvernement n’a pas de complexe à solliciter des étrangers dont les compétences sont avérées dans des domaines précis et dont le Bénin a besoin pour se développer.
« Nous n’avons pas de complexe, là où il y a compétence, on va chercher. C’est pourquoi il y a des Américains, des Français, des Sénégalais et des Rwandais qui viennent nous servir. Autant il y a des Béninois qui assurent des fonctions critiques dans d’autres pays développés », a déclaré le président Patrice Talon. « Et tant que c’est pour servir le Bénin, je n’ai pas de complexe et nous sommes prêts à payer le prix », a-t-il poursuivi.
C’est une réponse claire à ceux qui critiquent le gouvernement sur la nomination des étrangers à la tête des sociétés d’Eta et organes d’Etat. Le cas le plus critiqué est celui de l’ANIP, dirigée par le Rwandais Pascal Nyamulinda, ancien maire de Kigali.
Pour l’opposition, il est inconcevable de nommer un étranger à la tête d’une institution qui gère les données des Béninois.
Talon a raison point barre.