Le président ivoirien ne pousse plus pour une intervention militaire au Niger. Selon Jeune Afrique, Alassane Ouattara privilégie désormais le dialogue avec la junte.
Au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet au Niger, les Chefs d’Etat de la Cédéao ont fait front face aux militaires. Après avoir réclamé la libération de Mohamed Bazoum et de sa famille, l’organisation sous-régionale a brandi la menace d’une intervention militaire.
Et le président ivoirien Alassane Ouattara est l’un des défenseurs de cette option, également soutenue par ses homologues béninois, sénégalais et ghanéen. Plus de trois mois après ce coup de force, c’est le statu quo. Aux dernières nouvelles, le Chef de l’Etat ivoirien a changé de cap.
Selon Jeune Afrique, Alassane Ouattara a abandonné l’option militaire. Pour preuve, il a démobilisé, à compter de ce 6 novembre, les soldats qui devaient intégrer le contingent prévu dans le cadre de ladite intervention, soit entre 700 et 800 hommes.
Le Chef de l’Etat privilégie désormais le dialogue avec Abdourahamane Tiani et les membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), au pouvoir à Niamey.