La Cour constitutionnelle examinera le jeudi 20 février, un recours visant à contester la légitimité de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) dans la désignation des chefs de village et de quartier.
Le recours déposé par le député et membre du Parti Les Démocrates, Nourénou Atchadé, soutient que l’UP-R, issue de la fusion entre l’Union Progressiste et le PRD en 2022, n’existait pas au moment des élections communales de 2020. Pour le requérant et son conseil, Maître Renaud Agbodjo, la participation du parti dirigé par Joseph Djogbénou à la désignation des chefs de village et de quartier est donc inconstitutionnelle.
Pour trancher la question, Dorothée Sossa et ses pairs se réuniront ce jeudi en audience. La décision de la Cour constitutionnelle pourrait avoir des répercussions significatives sur la légitimité des autorités locales. L’étude de ce recours intervient dans un contexte de tensions internes au sein du parti après la sortie de Me Adrien Houngbédji.
Trois partis éligibles selon la CENA
Selon la liste élaborée par la CENA, sur la base des résultats des élections communales de 2020, trois partis politiques, l’Union progressiste le renouveau (UPR), le Bloc républicain (BR) et la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) sont éligibles à cette désignation.