Devant la CRIET, le procès d’Olivier Boko et Oswald Homeky, accusés dans une affaire de tentative de coup d’État, prend une tournure complexe. Malgré un délai de 5 jours accordé pour constituer une nouvelle défense, les accusés se présentent toujours sans avocats.
Le procès de l’homme d’affaire Olivier Boko et de l’ancien ministre Oswald Homeky, poursuivis pour leur implication présumée dans une tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon continue de susciter l’attention à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet). Repris ce mardi 28 janvier 2025, l’absence prolongée de nouveaux avocats pour les accusés a été constatée par la Cour, rendant incertain l’avenir de cette procédure judiciaire.
Malgré un délai de 5 jours octroyé par la juridiction spéciale pour leur permettre de constituer une nouvelle défense, les prévenus se retrouvent à nouveau sans représentants légaux. Une situation qui a poussé le procureur à solliciter la poursuite des audiences en l’absence d’avocats. Cette requête a été acceptée par la Cour qui a ordonné l’ouverture des débats.