Donald Trump a entamé son mandat avec des décisions radicales. Peu après son investiture, le dirigeant républicain a annoncé le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé.
À peine investi, Donald Trump a frappé fort en signant des décrets actant le retrait des États-Unis de deux accords majeurs sur la scène internationale : l’accord de Paris sur le climat et l’accord de création de l’OMS. Devant une foule enthousiaste réunie dans un stade de Washington, il a dénoncé l’accord de Paris sur le climat comme une « escroquerie injuste et unilatérale ». Le président américain a affirmé que cet accord nuisait aux industries américaines tout en permettant à des pays comme la Chine de polluer sans restriction.
L’accord de Paris, signé sous l’égide des Nations unies il y a près de dix ans, engage presque tous les pays du monde à limiter le réchauffement global à moins de 1,5°C. En se retirant, les États-Unis fragilisent les efforts collectifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et risquent d’encourager d’autres nations à faire de même.
Retrait de l’OMS
Dans un autre geste tout aussi controversé, Donald Trump a signé un décret ordonnant le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a justifié cette décision en critiquant la gestion de la pandémie de Covid-19 par l’OMS et en dénonçant un déséquilibre des contributions financières entre les États-Unis et la Chine. « L’OMS nous a escroqués », a-t-il déclaré, tout en exigeant la suspension immédiate de tout financement américain à l’organisation.
Cette décision pourrait avoir des répercussions importantes pour la santé publique mondiale. Les États-Unis, principaux donateurs de l’OMS, jouent un rôle crucial dans la coordination des réponses aux crises sanitaires. En se retirant, ils perdent un accès privilégié à des données épidémiques essentielles et compromettent les efforts collectifs en matière de prévention et de surveillance des menaces sanitaires. A son premier mandat, Trump avaient déjà retiré son pays de l’accord de Paris avant une réintégration par Joe Biden.