Arrêté mercredi dernier, l’ancien directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 14 novembre 2024. Accusé d’« incitation à la rébellion et harcèlement par le biais de moyens électroniques », il devra comparaître devant la CRIET le 16 décembre prochain.
De sources concordantes, l’ancien directeur général de la police nationale du Bénin, le général Louis Philippe Houndégnon, a été officiellement placé sous mandat de dépôt ce jeudi 14 novembre 2024, après sa présentation au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Cette décision intervient au lendemain de son arrestation, qui avait suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique.
Accusé d’« incitation à la rébellion et harcèlement par le biais de moyens électroniques », l’ex-haut fonctionnaire de la police nationale fait désormais face à des charges qui l’amèneront devant le tribunal le 16 décembre prochain.
Des critiques acerbes contre le régime Talon
En effet, l’ex-directeur de la police avait exprimé publiquement son opposition à la fusion entre la police et la gendarmerie, une réforme qu’il qualifiait de préjudiciable pour la sécurité nationale. De plus, dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, il avait également affirmé avoir été approché pour participer à une tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon, sans toutefois en donner les détails.
Par ailleurs, Louis Philippe Houndégnon est donc attendu pour son procès à la CRIET le 16 décembre prochain, où il devra répondre des accusations qui pèsent sur lui. En attendant, le général retraité passera sa première nuit en prison.