La Chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a confirmé, ce jeudi 31 octobre 2024, le mandat de dépôt contre Olivier Boko et Oswald Homéky, deux figures de la mouvance présidentielle, inculpée pour tentative de coup d’État. Malgré les efforts de leurs avocats pour annuler cette décision, les deux prévenus resteront en détention provisoire. La prochaine étape sera la saisine de la Cour suprême par la défense.
La procédure judiciaire se poursuit pour l’homme d’affaires Olivier Boko et l’ancien ministre Oswald Homéky, accusés de tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon.
Le jeudi 31 octobre 2024, la Chambre des appels de la CRIET a rejeté la demande d’annulation de leur placement en détention provisoire, introduite par leurs avocats. Une décision qui prolonge la privation de liberté des deux hommes, au grand désarroi de leur défense, qui envisage maintenant de saisir la Cour suprême pour obtenir justice.
En effet, cette affaire a pris un tournant début octobre, lorsque le juge des libertés et de la détention a ordonné un mandat de dépôt à l’encontre des deux prévenus. Ce mandat a été confirmé ce jeudi par la CRIET, malgré l’appel déposé par leurs avocats, qui contestaient la légalité de cette ordonnance.
« Nous allons saisir la Cour suprême« , a déclaré à Libre Express une source proche du dossier, exprimant la détermination de la défense à contester cette décision jusqu’au bout.
Par ailleurs, avec l’annonce du dépôt de recours à la Cour suprême, Olivier Boko et Oswald Homéky espèrent encore un dénouement en leur faveur. Mais pour l’heure, le dossier reste entre les mains de la CRIET, et les deux prévenus demeurent incarcérés, attendant la suite de cette bataille judiciaire.