Kemi Seba n’est plus libre de ses mouvements. Le militant panafricaniste a été interpellé lundi aux environs de 14H en France à la sortie d’un restaurant parisien.
Président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba a été interpellé à Paris le lundi 14 octobre. L’activiste a été appréhendé à la sortie d’un restaurant du 15e arrondissement de Paris. Il était en compagnie de son bras droit Hery Djehuty.
En attendant une communication officielle des autorités françaises sur les mobiles de son arrestation, on apprend que Kemi Seba est entré sur le territoire français avec le passeport diplomatique nigérien. Le militant et son compagnon ont déjà passé une première nuit en garde à vue.
Kemi Seba dans le viseur de Paris
De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, Kemi Seba a récemment perdu la nationalité française. Paris l’avait accusé de porter atteinte aux intérêts français en Afrique en raison de ses discours virulents contre la politique française en Afrique.
Le panafricaniste est aussi perçu comme un des cerveaux de la mobilisation qui a poussé l’armée française hors d’Afrique du Sahel et de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest. Une position assumée par l’activiste.
Les premières réactions
Sur les réseaux sociaux, Claudy Siar et Franklin Nyamsi, deux figures du mouvement panafricaniste ont exprimé leur soutien au président de l’ONG Urgences Panafricanistes. Ils disent attendre de connaître les raisons de cette arrestation.
« J’apprends avec consternation que le Combattant des Libertés Africaines, notre Frère Bien-Aimé Kemi Seba vient d’être interpellé à Paris. Fraternelle et indéfectible solidarité envers ce serviteur de l’émancipation africaine! Que sa vie, sa sécurité et ses droits soient intégralement défendus et respectés« , a écrit l’universitaire Franklin Nyamsi.