«Je suis enfermé 24h/24h», Olivier Boko parle de ses conditions de détention

À la barre ce jeudi, Olivier Boko a évoqué ses conditions de détention à la prison d’Akpro-Misséreté. L’homme d’affaires dit être enfermé 24h/24h.

À la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le procès de l’affaire dite tentative de coup d’Etat contre Patrice Talon se poursuit. Au 3e jour, les principaux accusés, l’homme d’affaires Olivier Boko et Oswald Homeky, ancien ministre des Sports, sont présents dans le box des accusés.

Appelé à la barre, celui qui était jusqu’à son arrestation, un très proche ami du Chef de l’Etat, a déploré les conditions dans lesquelles il est détenu en prison. « Je suis enfermé 24h/24h… C’est une détention particulière que je vis », a lancé Olivier Boko, justifiant ainsi, son incapacité à constituer une nouvelle défense dans l’urgence.

« Aujourd’hui, je n’ai pu recevoir qu’un seul avocat, je n’ai pas la liste des avocats. Je verrai en qui je peux placer ma confiance parce que c’est une question de confiance… » , a-t-il poursuivi.

Déclaration similaire de la part de son coaccusé, Oswald Homeky, détenu lui à la prison centrale de Cotonou. « A l’intérieur de la prison, nous sommes enfermés dans nos bâtiments… Je pense qu’un délai de 15 jours, deux semaines serait raisonnable pour constituer de nouveaux avocats… Nous sommes détenus dans les mêmes conditions », a-t-il déploré à la barre.

Nouveau renvoi de l’audience

L’audience a été renvoyée au 28 janvier prochain. Les accusés ont cinq jours, soit jusqu’à 27 janvier pour trouver de nouveaux avocats pour leur défense. Les deux personnalités sont poursuivies avec quatre autres coaccusés pour complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et faux et usage de faux.