Le procès de l’homme d’affaires Olivier Boko et de l’ancien ministre des Sports Oswald Homeky, devant la CRIET, a été suspendu ce mercredi 22 janvier. La raison : les accusés n’ont pas pu constituer une défense en « raison de leurs conditions de détention ».
Nouveau report dans le procès très médiatisé d’Olivier Boko et Oswald Homeky, deux personnalités influentes du régime Talon, poursuivies pour complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et faux et usage de faux.
À la barre, Olivier Boko a dénoncé l’impossibilité de joindre un avocat en raison de leurs conditions de détention : « Vu nos conditions de détention, nous n’avons pu contacter personne », a-t-il déclaré.
Face à cette situation, le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Mario Metonou, a décidé de suspendre l’audience. « On ne peut pas poursuivre le procès sans la présence des avocats… vous aurez des avocats commis d’office », a-t-il précisé. L’audience, initialement prévue ce mercredi, a été renvoyée à ce jeudi 23 janvier à 9 h.
Déconstitution des avocats de la défense
Un nouveau renvoi qui fait suite à la déconstitution des avocats de la défense mardi dernier. Les conseils avaient dénoncé la composition de la cour, constituée de 3 membres au lieu de 5. Une stratégie que le Parquet qualifie de manœuvre visant à discréditer la justice et à empêcher le bon déroulement du procès.