Le procès de l’homme d’affaires Olivier Boko et de l’ancien ministre des Sports Oswald Homeky, pour tentative de Coup d’Etat contre Patrice Talon s’est ouvert ce mardi 21 janvier à la CRIET. Très médiatisée, cette procédure judiciaire a fait réagir Candide Azannaï, ancien ministre et opposant au régime actuel.
Depuis les premières heures de ce mardi 21 janvier, les Béninois ont les yeux rivés sur la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Et pour cause, la Cour spéciale a ouvert le procès de deux figures de proue du régime de Patrice Talon : Olivier Boko et Oswald Homeky.
Poursuivis pour complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et faux certificats, les deux hommes, autrefois, très proches du chantre de la rupture, comparaissent devant la justice pour se défendre face à ces accusations.
Candide Azannaï y voit une « manœuvre politique en cours à la CRIET »
Alors que l’opinion suit avec grande attention ce procès ouvert puis renvoyé au mercredi 22 janvier, le président de Restaurer l’Espoir (R.E), Candide Azannaï a réagi via sa page Facebook. « Dessaisir Boko et Homeky de leur casier judiciaire, les exclure des élections générales de 2026 : la manœuvre en cours« , a écrit l’ancien ministre de la Défense, estimant qu’il s’agit d’un « ignoble échec des reformes politiques de Patrice Talon« . Une réaction qui suscite de nombreuses réactions au sein de l’opinion.