Face aux attaques répétées visant le pipeline Niger-Bénin, le Niger a renforcé sa coopération avec la Chine. Un accord a été signé pour la sécurisation des installations pétrolières, incluant une surveillance accrue par drones.
Le mardi 14 janvier, à Niamey, un accord stratégique a été signé entre le Niger et la Chine pour sécuriser les infrastructures pétrolières du pays, en particulier le pipeline Niger-Bénin mis en service en 2023. Cet oléoduc, exploité par la West African Oil Pipeline Company (Wapco), transporte le pétrole brut des gisements d’Agadem vers le port béninois de Sèmè-Kpodji sur près de 2 000 km.
La cérémonie s’est tenue en présence du général Sani Kaché, Secrétaire général du ministère nigérien de la Défense, et d’un représentant de Wapco. Bien que le contenu exact des accords n’ait pas été précisé, des mesures comme une surveillance par drones ont été évoquées pour prévenir les sabotages et attaques armées.
Une série d’attaques contre le Pipeline reliant le Niger au Bénin
En effet, ces mesures sont d’autant plus nécessaires que l’oléoduc a récemment été la cible d’attaques meurtrières. Début décembre, trois soldats béninois chargés de sa surveillance, ont été tués à Malanville, et le dernier sabotage en date, survenu le 11 janvier près de Mounstéka, a été attribué à des assaillants fuyant vers le Nigeria.
La signature de cet accord intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre le Bénin et le Niger en raison des accusations de tentative de déstabilisation du général Tiani.