Au Bénin, la Cour suprême a rejeté, ce lundi 13 janvier 2025, le pourvoi en cassation introduit par les avocats d’Olivier Boko et de Oswald Homeky impliqués dans une affaire de « complot contre la sûreté de l’État ». La décision ouvre la voie à un procès attendu devant la Criet.
La Cour suprême a rendu un arrêt décisif ce lundi 13 janvier 2025, confirmant la mise en accusation d’Olivier Boko, ancien proche collaborateur du président Patrice Talon, ainsi que de l’ancien ministre des Sports Oswald Homeky et de trois autres personnes. Inculpés pour « complot contre la sûreté de l’État et corruption d’agent public », les accusés devront répondre de leurs actes devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Une décision confirmée malgré les recours
L’affaire avait pris un tournant le 26 décembre 2024, lorsque la commission d’instruction avait décidé de mettre en accusation les prévenus, après plusieurs mois d’investigations. Les avocats de la défense avaient immédiatement contesté cette décision, invoquant des irrégularités dans la procédure et déposant un pourvoi en cassation.
Cependant, la haute juridiction a rejeté ces arguments, estimant que la procédure avait été menée dans le respect des règles en vigueur. Cette décision met un terme aux recours juridiques, ouvrant ainsi la voie à un procès très attendu.
Avec cette décision de la Cour suprême, la balle est désormais dans le camp de la Criet, qui devra fixer la date du procès. Ce dernier s’annonce important pour la vie politique et institutionnelle du Bénin, offrant une opportunité de clarifier les responsabilités et de renforcer la transparence dans les affaires publiques.