Mahamat Idriss Déby a dénoncé une tentative d’assassinat au lendemain de l’attaque contre le palais présidentiel tchadien à N’djamena. Dans une déclaration, le maréchal a accusé les assaillants de vouloir le « vitrifier ».
Dans la nuit du 9 janvier, une attaque coordonnée par un groupe d’individus a pris pour cible la présidence de la République du Tchad. Qualifiée de tentative de déstabilisation par le porte-parole du gouvernement, cette attaque a coûté la vie à deux soldats. Côté ennemi, 18 assaillants ont été neutralisés.
Au lendemain de cette attaque, le président Mahamat Idriss Déby s’est exprimé. Sur sa page Facebook, le dirigeant estime a d’abord adressé ses sincères condoléances aux familles des victimes héroïquement tombées, armes à la main et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
« Les assaillants de cette vaine tentative visaient à me vitrifier, mais ils ont été vitrifiés par la vaillance, la vigilance et le courage de la Garde Présidentielle« , a-t-il écrit, assurant qu’il revient désormais à la justice d’établir les faits, situer les responsabilités et appliquer toute la rigueur de la loi.
Cette attaque intervient dans un contexte marqué par le désengagement militaire de la France au Tchad après plus de soixante ans de présence militaire. Les relations sont tendues entre Paris et N’Djamena depuis la dénonciation de cet accord de défense.