En réaction au limogeage du ministre Seïdou Adambi, Candide Azannaï a relancé un message incisif déjà exprimé en novembre 2024. Dans une publication empreinte de fermeté, il avertit les personnalités politiques des « partis de compromission » tout en renouvelant son appel à l’émancipation politique.
Le limogeage de Samou Seïdou Adambi par le Chef de l’Etat Patrice Talon continue de susciter des réactions. Candide Azannaï, figure politique de l’opposition et ancien ministre de la Défense, n’a pas tardé à s’exprimer. Dans une déclaration qui rappelle ses propos du 10 novembre 2024, il a renouvelé son avertissement aux acteurs politiques qu’il qualifie d’appartenir à des « partis fantoches » ou de « compromission ».
Dans un extrait de sa publication passée, largement relayée sur les réseaux sociaux, Azannaï avait prévenu : « Ce qui arrive à Homeky et à Boko arrivera et ne ratera aucune des personnalités politiques des partis politiques fantoches, des partis de compromission« . Une mise en garde qui prend un nouveau sens à la lumière des récents événements.
Un message constant et radical
Depuis plusieurs mois, Candide Azannaï ne cesse de dénoncer ce qu’il considère comme une instrumentalisation des partis politiques et une absence de souveraineté individuelle chez certains responsables. En réitérant son appel, il a invité les cadres politiques à « prendre leur destin en main » en se désolidarisant de ce qu’il perçoit comme une dépendance au pouvoir en place.