Le gouvernement béninois, à travers un communiqué signé par la ministre du travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, a rappelé que les journées des 9 et 10 janvier 2025 sont « fériées, chômées et payées » sur toute l’étendue du territoire national. Une annonce qui vient consacrer la célébration de la fête des religions endogènes, conformément à la loi n° 2024-32 du 02 septembre 2024.
Le gouvernement de Patrice Talon accorde une importance particulière à la promotion et à la célébration des religions endogènes, socle de l’identité culturelle du pays. Dans ce cadre, le ministre du travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, a officiellement annoncé, à travers un communiqué daté du 6 janvier 2025, que les journées des jeudi 9 et vendredi 10 janvier seront « fériées, chômées et payées » sur l’ensemble du territoire national.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 3 de la loi n° 2024-32 du 02 septembre 2024, qui fixe annuellement la célébration de la fête des religions endogènes au Bénin. Ces journées permettront aux citoyens de se recueillir, de rendre hommage aux divinités et d’honorer les traditions séculaires transmises de génération en génération.
Dans le communiqué, le ministre a également adressé ses vœux à tous : « Au nom du Gouvernement, le Ministre souhaite à tous, une bonne fête« . Une attention qui reflète l’engagement des autorités à préserver les valeurs culturelles et spirituelles qui forgent l’unité nationale.
Une fête au cœur de l’identité béninoise
La fête des religions endogènes, instaurée en 1992, est devenue un moment phare du calendrier national. Elle célèbre le riche patrimoine culturel du Bénin, souvent considéré comme le berceau du vaudou. Les deux jours de festivités sont marqués par des cérémonies, des danses rituelles et des prières, attirant non seulement des adeptes, mais également des visiteurs curieux de découvrir cette richesse spirituelle.
Avec la promulgation de la loi n°2024-32, le Bénin continue d’inscrire la célébration des religions endogènes dans une dynamique de reconnaissance et de protection juridique. Ces deux journées fériées témoignent de la volonté du Gouvernement de valoriser et de pérenniser cette facette essentielle de la culture nationale.