Ce lundi 9 décembre 2024, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a décidé de renvoyer le procès de Steve Amoussou au 20 janvier 2025. La défense a soulevé une exception d’inconstitutionnalité et saisi la Cour Constitutionnelle, prolongeant ainsi un dossier qui cristallise l’attention au Bénin.
Steve Amoussou, présenté comme le fameux chroniqueur « Frère Hounvi », a de nouveau comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce lundi 9 décembre. Cette audience, très attendue après un deuxième renvoi le 18 novembre dernier, devait marquer une étape importante dans l’examen des charges retenues contre l’activiste.
En effet, ouverte à 18H 05, l’audience a été marquée par une demande stratégique de la défense. Les avocats de Steve Amoussou, accusé de « harcèlement par voie électronique, diffusion de fausses nouvelles et incitation à la rébellion », ont informé la Cour d’un recours transmis à la Cour Constitutionnelle. Ils ont plaidé pour un sursis à statuer dans l’attente d’une décision de cette dernière.
Cette démarche s’appuie sur une exception d’inconstitutionnalité, soulevant des questions sur la conformité des procédures engagées contre leur client. Le président de la CRIET a pris acte de cette requête et décidé du renvoi de l’affaire au 20 janvier 2025, prolongeant une détention provisoire qui dure depuis le 20 août 2024. Alors que le prochain chapitre est désormais fixé au 20 janvier 2025, l’affaire « Frère Hounvi » continue de retenir l’attention.