A travers un communiqué publié ce lundi 25 novembre 2024, l’Union progressiste le Renouveau a annoncé avoir reçu une délégation du Cadre de Concertation des Partis Politiques (CCP) au sujet de l’audit de la Liste Électorale Informatisée (LEI). Si le parti de la majorité reconnaît la légitimité du débat, il souligne toutefois son attachement au respect du cadre légal et s’oppose à certaines propositions de l’opposition.
L’Union progressiste le Renouveau (UPR), parti de la majorité parlementaire et présidentielle, a accueilli, à son siège, une délégation du Cadre de Concertation des Partis Politiques (CCP) ce 25 novembre 2024. L’objectif de cette rencontre était de discuter de l’audit du fichier électoral, une initiative portée par des partis d’opposition, notamment Les Démocrates.
Dans son communiqué, signé par son secrétaire général Gérard Gbenonchi, l’UPR a salué l’esprit démocratique de la démarche, tout en rappelant son devoir de responsabilité politique. « L’UPR manquerait à sa responsabilité politique et affecterait celle de l’opposition si elle s’associait à une initiative fondée sur un manque de confiance dans le dispositif électoral qu’elle a politiquement défendu », souligne le communiqué.
Les points soulevés par l’UPR
En premier lieu, l’Union progressiste a rappelé que la notion de « fichier électoral » n’existe plus dans le cadre légal du Bénin. Selon les lois actuelles, le registre national, tenu par l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), sert de base à l’établissement de la Liste Électorale Informatisée (LEI).
En second lieu, le parti dirigé par Joseph Djogbénou a rejeté la création d’un Comité Politique d’Encadrement (CPE) proposé par l’opposition, estimant que l’ANIP est un organe technique déjà encadré par la loi. Toute intervention, selon le parti, devrait se concentrer sur l’extraction de la Liste Électorale Informatisée Provisoire (LEIP) et de la LEI.
En dernier lieu, le parti a toutefois affirmé sa volonté de contribuer, comme en 2023, à des élections transparentes et apaisées, dans le strict respect du cadre légal.
Par ailleurs, l’UPR a réitéré sa confiance dans le dispositif électoral actuel, tout en se montrant ouverte à accompagner les institutions compétentes pour garantir la fiabilité des listes électorales en vue des élections générales de 2026.