Dans le but de renforcer la santé animale et d’accroître la compétitivité des filières d’élevage, le gouvernement béninois a annoncé la création d’un établissement public dédié à la fabrication et à la distribution de produits biologiques vétérinaires.
Réuni en conseil des ministres ce mercredi 30 octobre 2024, le gouvernement dirigé par le chef de l’Etat Patrice Talon, a annoncé la création du Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire, un établissement public placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Ce nouveau centre répond à une problématique majeure du secteur de l’élevage, à savoir la « prophylaxie médicale », qui repose sur l’utilisation de soins préventifs pour limiter les maladies animales.
En effet, « les principales maladies auxquelles sont sujets les animaux d’élevage ont une incidence économique réelle sur la production et constituent une limite à leur développement », souligne le compte rendu du Conseil des ministres. L’objectif affiché de cette institution est double : garantir la disponibilité de vaccins vétérinaires sur l’ensemble du territoire et améliorer la lutte contre les maladies animales.
« Il sera notamment chargé de : assurer la disponibilité permanente, la qualité et la distribution des produits biologiques à usage vétérinaire sur l’ensemble du territoire ; accroître les capacités de contrôle des maladies animales à travers les laboratoires vétérinaires ; fabriquer sur place des vaccins vétérinaires de qualité », peut-on lire dans le communiqué gouvernemental.
Les ministres concernés sont désormais chargés de « prendre les dispositions nécessaires à son opérationnalisation » pour que le centre puisse entrer en activité dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, il faut noter qu’avec ce nouveau centre, le gouvernement béninois entend non seulement réduire les contraintes liées aux importations de produits vétérinaires, mais également stimuler la production locale de vaccins.