Le Haut-commissariat à la prévention de la corruption du Bénin, dirigé par Jacques Migan, prévoit une série d’événements en novembre et décembre 2024, dont les Journées anti-corruption du 7 au 9 décembre. Ces journées seront marquées par des débats publics à travers tout le pays, visant à sensibiliser la population à la lutte contre la corruption.
Le Haut-commissariat à la prévention de la corruption du Bénin, sous la direction de Me Jacques Migan, se lance dans sa mission régalienne. Il prévoit d’organiser les « Journées anti-corruption » les 7, 8 et 9 décembre 2024.
En effet, cette série d’activités annoncée lors d’une audience avec le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, le jeudi 17 octobre à Porto-Novo, s’inscrit dans une démarche visant à sensibiliser la population et à engager un débat national sur les moyens de réduire et d’éradiquer la corruption.
Selon les précisions apportées par Jacques Migan, cette initiative aura un impact à l’échelle nationale. Des discussions seront organisées dans toutes les mairies du pays, permettant ainsi à tous les citoyens de participer activement aux débats. « Il y aura des débats sur la corruption et comment la reculer, comment l’éradiquer, comment ne plus en parler« , a-t-il déclaré.
Ces journées, qui coïncident avec la Journée internationale de la lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre, seront marquées par des échanges avec divers acteurs de la société sur les pistes pour renforcer la transparence et l’intégrité dans la gestion publique.
Le Haut-commissariat prévoit également une « Journée anti-corruption » en novembre, couvrant l’ensemble du territoire national, comme une étape préparatoire à l’événement majeur de décembre.
Vers une loi constitutionnelle sur la corruption
En effet, au-delà de l’organisation des débats publics, l’ancien Bâtonnier a plaidé pour un renforcement du cadre législatif autour de la lutte contre la corruption. Lors de son audience avec le président de l’Assemblée nationale, il a exprimé le souhait que la loi sur la corruption devienne une loi constitutionnelle.
« Que l’on ne parle plus de la loi sur la corruption comme une loi ordinaire mais une loi constitutionnelle« , a-t-il plaidé. Selon lui, cette réforme permettrait de consolider les bases légales de la lutte contre ce phénomène qui mine la société béninoise.