Réuni en conseil des ministres ce mercredi 09 octobre 2024, le gouvernement a procédé à la sélection des centres de formation des artisans pour l’année 2024, dans le cadre du projet ARCH.
Le président Patrice Talon et ses ministres ont fait une annonce importante en faveur de la formation des artisans béninois. Elle concerne la sélection des centres de formation pour l’année 2024, dans le cadre du projet ARCH-Formation, un volet clé du programme gouvernemental visant à renforcer les compétences des acteurs du secteur informel.
En effet, le programme ARCH (Assurance pour le Renforcement du Capital Humain), à travers son volet formation, a pour objectif principal d’améliorer la qualité des productions des artisans et des autres acteurs du secteur informel en renforçant leurs capacités techniques. Comme l’a rappelé le gouvernement, « le volet formation du projet ARCH vise le renforcement des compétences professionnelles des acteurs, prioritairement des artisans« , permettant ainsi à ces derniers de mieux générer des revenus.
Selon le relevé du conseil des ministres, pour pallier le manque de centres de formation qualifiés, le gouvernement a entamé dès 2023 un processus de préqualification de certains d’entre eux. Cette démarche a permis de former 1.720 artisans l’année dernière, en collaboration avec des experts-métiers internationaux dans des secteurs variés tels que les énergies renouvelables photovoltaïques, la pâtisserie, la mécanique automobile et bien d’autres. Une base de données regroupant les centres de formation de référence a été constituée à cet effet.
Pour 2024, « les centres retenus pour les formations à dispenser cette année » ont été sélectionnés à partir de cette base de données. En tout, 2.676 artisans bénéficieront de cette opportunité.
Les formations couvriront divers secteurs tels que le froid et la climatisation, la boulangerie, la transformation agroalimentaire, la plomberie, ainsi que la transformation du lait de vache en fromage.
Par ailleurs, ces formations spécifiques ont pour objectif de professionnaliser encore davantage les artisans et d’améliorer la qualité de leurs productions, contribuant ainsi à la croissance de l’économie informelle.