A l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le camp de l’ancien président sénégalais Macky Sall a saisi le Conseil constitutionnel en demandant l’invalidation de la candidature du Premier ministre Ousmane Sonko.
Le climat politique sénégalais s’échauffe à l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Un nouveau rebondissement est survenu le lundi 7 octobre 2024 avec le dépôt d’une réclamation retentissante devant le Conseil constitutionnel par la Coalition Takku Wallu Sénégal (TWS). Représentée par son avocat, Maître Antoine Mbengue, la coalition accuse Ousmane Sonko, leader du Pastef et candidat en tête de liste, de manquements graves dans le processus électoral.
Maître Mbengue, agissant au nom de TWS a officiellement déposé une plainte contre Sonko, citant des irrégularités majeures et contestant sa légitimité pour concourir aux législatives anticipées. Cette contestationvient intervient dans un contexte politique marqué par les tensions entre le régime et l’ex-maajorité au pouvoir.
En effet, la réclamation s’appuie sur l’arrêté n° 024785 publié le même jour, qui énumère les candidatures officiellement reçues pour les élections de novembre. Dans ce contexte, le pastef et sa liste nationale figurent parmi les parties concernées.
Par ailleurs, il reste à savoir si cette plainte modifiera le cours des élections et si elle pourrait marquer un tournant dans la carrière politique d’Ousmane Sonko.