Oswald Homeky a été arrêté dans la nuit du 23 au 24 septembre 2024 à son domicile en compagnie de son ami, Djimon Dieudonné Tévoèdjrè, commandant de la garde républicaine.
Au cours d’une conférence de presse animée au Chant d’Oiseau de Cotonou mardi 24 septembre, le collectif d’avocat qui défend Oswald Homeky et Olivier Boko a apporté des éclaircissements sur les conditions d’arrestation de leurs clients.
Interpellé à son domicile à 2H du matin, l’ancien ministre des Sports et de la Jeunesse se trouvait avec son Djimon Dieudonné Tévoèdjrè, par ailleurs patron de la garde républicaine. Selon le collectif d’avocat, les éléments de la brigade criminelle ont procédé à une fouille d’un des véhicules stationnés dans le garage de l’ancien membre du gouvernement.
Au cours de cette perquisition, des numéraires (dont le montant n’a pas été précisé) retrouvés dans le véhicule ont été saisis. C’est à partir de cet instant que Homeky et Tévoèdjrè ont été « conduits manu militari à la brigade criminelle« . Celui qui était jusqu’à sa démission en octobre 2023, considéré comme le protégé du Chef de l’Etat, s’est vu notifier sa garde à vue.
Ce qui est reproché à Oswald Homeky
Dans sa déclaration, le collectif d’avocats dénoncé une violation du Code de procédure pénale ainsi que la Constitution du Bénin. Il précise que l’ex-patron du Sport béninois est poursuivi pour « des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat« .
Prenant à témoin l’opinion nationale et internationale sur les violations des droits de leurs clients, le collectif d’avocats exige la « libération immédiate et sans condition » de Oswald Homeky et Olivier Boko, toujours introuvable avec son épouse. Pour l’heure, aucune voix officielle ne s’est prononcée sur cette série d’arrestations qui défraie la chronique au sein de l’opinion.
