Jean-Eudes Mitokpè s’est exprimé ce lundi 17 juin sur l’incident l’ayant conduit en garde à vue le 7 juin dernier à la suite d’une plainte de son désormais ancien employé.
Accusé par son employé d’avoir eu recours à des moyens coérsicifs lors d’une perquisition à son domicile, Jean-Eudes Mitokpè, Journaliste et promoteur du Restaurant « La Martine » a été brièvement placé en garde à vue par le 3e Substitut du Tribunal d’Abomey-Calavi. Si cet épisode malheureux est désormais derrière lui, Jean-Eudes Mitopkè a tenu à donner sa version des faits afin de rétablir la vérité.
Face à la presse, ce lundi 17 juin à Calavi, le promoteur de l’entreprise La Martine a assuré que son désormais ex-employé a finalement reconnu l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés. « Il a par la suite restitué les sommes volées et a réparé les préjudices causés. Ayant signalé au procureur que notre entreprise ne réclamait plus rien, l’affaire a été classée« , a clarifié Mitokpè.
« Je choisis de pardonner », J.E Mitokpè
Au sein de l’opinion, certains ont établi un lien entre cette affaire et l’engagement politique de Jean-Eudes Mitokpè. Si le principal intéressé ne confirme pas ces spéculations, le président du Mouvement politique « OB26 » reconnaît tout de même que cette affaire a suscité de nombreuses interrogations en raison de son soutien à la candidature d’Olivier Boko à la présidentielle de 2026.
Par ailleurs, Jean-Eudes Mitokpè a induqué que des « autorités ont tenté ou ont fait pression sur les personnes qui enquêtaient » sur le dossier afin qu’il soit perdant dans l’affaire.
Mais face à ces « humiliations et les tentatives de déstabilisation », Mitokpè assure avoir pardonner à tous ceux qui ont voulu l’humilier. « Mon objectif reste la contribution positive à la progression de notre société et la poursuite de mon engagement pour la justice et la vérité« , a-t-il conclu.
Déclaration de J.E Mitokpè
Chers membres de la presse,
Chers amis et soutiens,
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie d’être présents aujourd’hui pour cette conférence de presse qui me permet de m’exprimer sur certains événements récents qui ont affecté ma famille politique, et mes proches. Je vous parlerai donc de l’issue, de cette affaire.
Avant toute chose, je tiens à exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui m’ont soutenu pendant cette période difficile. Votre mobilisation, vos messages de soutien et votre engagement ont été une source immense de réconfort pour moi. C’est grâce à vous que la vérité a pu être établie et que justice a été rendue.
Les faits
Le vendredi 7 juin 2024, j’ai été placé en garde à vue par le troisième substitut du tribunal de Calavi, Monsieur Jean Eudes Houngbédji, suite à une plainte déposée par mon gérant, qui m’accusait d’avoir eu recours à des moyens coercitifs lors d’une perquisition à mon domicile. Cette plainte faisait suite à des vols et des actes de vandalisme dont j’avais été victime.
Les développements judiciaires
Lors de mes comparutions devant le procureur qui a repris en charge le dossier, l’employé en question a finalement reconnu l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés. Il a par la suite restitué les sommes volées et a réparé les préjudices causés. Ayant signalé au procureur que notre entreprise ne réclamait plus rien, l’affaire a été classée.
Réflexions sur l’affaire
Cette affaire a suscité de nombreuses interrogations et spéculations, notamment en raison de mon engagement politique au sein du mouvement OB26 et de mon soutien à la candidature d’Olivier Boko à la présidentielle. Certains ont même allégué que ma détention pourrait être liée à mes activités politiques. Bien que je ne puisse pas confirmer ces spéculations, il est essentiel de rester vigilant et de s’assurer que de telles situations ne se reproduisent.
Pressions et pardon
Il est important de mentionner que certaines autorités ont tenté de faire pression sur les personnes qui enquêtaient sur l’affaire. Elles ont fait flèche de tout bois, afin que je sois perdant dans ce bras de fer. Malgré les humiliations et les tentatives de déstabilisation, je choisis aujourd’hui de pardonner à tous ceux qui ont voulu m’humilier. En tant qu’homme de devoir, Mon objectif reste la contribution positive à la progression notre société et la poursuite de mon engagement pour la justice et la vérité.
Conclusion
Je suis soulagé et reconnaissant que justice ait été rendue. Aux militants de OB26 et à tous les jeunes qui souhaitent rejoindre notre combat pour un Bénin meilleur, je voudrais dire, que Cette expérience a renforcé ma détermination à poursuivre mon travail en tant que journaliste et mon engagement politique. Je continuerai à défendre dans un premier temps la vérité, la justice et les droits de chaque individu et dans un second la candidature de Olivier Boko. En effet nous ne pouvons pas abandonner Olivier Boko. Il est l’alternative.
Je tiens à remercier mon avocat, Maître Ludovic Akpado, pour son soutien et son professionnalisme. Je remercie également mes proches, mes collègues et tous ceux qui ont cru en mon innocence.
Enfin, je tiens à rappeler l’importance de la transparence et de l’équité dans le traitement des affaires judiciaires, ainsi que le rôle crucial que joue la mobilisation citoyenne dans la défense de nos droits.