La Criet a requis 18 mois de prison avec sursis contre les trois Nigériens arrêtés pour s’être introduits frauduleusement sur le site de Sèmè-Podji où le pétrole nigérien est embarqué sur le marché international.
Ce lundi 17 juin, trois des cinq Nigériens arrêtés sur la station terminale de WAPCO BENIN à Sèmè-Kpodji ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Selon Bip radio, le procureur a requis 18 mois de prison, assortis de sursis à l’encontre des trois Nigériens.
Le média précise que le substitut du procureur demande une requalification des faits à l’encontre de la Directrice générale adjointe de Wapco Niger en complicité d’utilisation de fausses attestations. Car, selon le ministère public, les badges des prévenus portent des fausses informations.
Libération pure et simple
De leur côté, les avocats de la défense, des nigériens et des béninois ont plaidé pour la relaxe pure et simple de la directrice adjointe de Wapco Niger et de ses deux autres compatriotes. Il faut rappeler que deux autres nigériens arrêtés sur le site, avaient été remis en liberté par la Criet. Ce procès constitue un nouvel épisode dans la crise entre le Bénin et le Niger.
Le CNSP exige leur libération
Dans un communiqué publié le 8 juin, le CNSP au pouvoir à Niamey estime que ses ressortissants arrêtés au Bénin sont pris en otage et entend tout mettre en œuvre pour obtenir leur libération.
Par ailleurs, le régime militaire nigérien a dénoncé les multiples violations par le Bénin, des accords relatifs à l’exploitation du projet Pipeline Niger – Bénin. Depuis la dernière sortie des autorités nigériennes, le gouvernement béninois n’a plus commenté cette affaire alors que les voix s’élèvent pour appeler au dégel de la crise.