Ousmane Sonko a réagi aux Coups d’Etat militaires survenus en Afrique de l’Ouest. L’ancien maire de Ziguinchor a affiché une position plutôt mitigée.
C’est avec sa casquette de président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) qu’Ousmane Sonko a tenu jeudi une conférence publique avec Jean-Luc Mélenchon en visite à Dakar. Occasion pour lui d’évoquer la question des pustchs au sein de la sous-région et la création de l’Alliance des Etats du Sahel.
Soutien aux pays de l’AES
Dans son franc-parler, Ousmane Sonko a exprimé son soutien au Mali, au Niger et au Burkina Faso, réunis au sein de l’Alliance des Etats du Sahel. « Nous ne lâcherons pas nos frères du Sahel et nous ferons tout pour raffermir les liens et leur apporter notre solidarité », a-t-il lancé.
Coups d’Etat non, mais…
Pour celui qui est devenu Premier ministre du Sénégal depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidentielle du 24 mars, les coups d’Etat militaires dans la sous-région ont des causes profondes et diverses. C’est pourquoi il juge utile que chaque pays règle ses problèmes à l’interne et sans ingérence extérieure.
« Les problèmes internes aux pays doivent être réglés par les citoyens de ces pays. Certes, il y a eu des coups d’État et certes, personne n’encourage la commission de coup d’État, mais je refuse de faire partie de ceux qui dénoncent les symptômes tout en refusant d’analyser les causes réelles de ces coups d’État« , a clarifié Sonko.
En sa qualité de président du Pastef, il a annoncé une tournée dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Outre Nimaye, Bamako et Ouagadougou, le panafricaniste se rendra également à Conakry en Guinée.
Quand le régime dont il est premier ministre va subir un coup d’état il saura que c’est un problème,les coup d’état.