La Cédéo a exigé ce samedi 24 février, la libération immédiate de Mohamed Bazoum, en résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 23 juillet 2023.
Mohamed Bazoum doit recouvrer sa liberté immédiatement. C’est une des principales résolutions prises ce samedi lors du sommet extraordinaire de la Cédéao à Abuja. Patrice Talon et ses pairs ont demandé aux militaires au pouvoir à Niamey de libérer immédiatement Mohamed Bazoum et son épouse Hadjia Hadiza.
Des sources proches de la Cédéao estiment qu’il s’agit d’une contre-partie après la levée des sanctions économiques et financières contre le pays. L’organisation sous-régionale s’appuie également sur la décision de la Cour de la Justice de la Cédéo. L’institution avait réclamé le 15 décembre 2023, la libération immédiate de Bazoum et son retour au pouvoir.
À Niamey, le sommet d’Abuja a été suivi avec attention. Mais pour l’heure, aucune réaction officielle n’a filtré. Le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) a retiré le Niger de la Cédéao. Une décision qui a provoqué le courroux des Chefs d’Etat de la sous-région.