Wilfried Hougbédji, porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur les mises à la retraite d’office de certains éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Au Bénin, la retraite d’office pour plusieurs fonctionnaires de divers corps des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) bat son plein. L’armée, la Police Républicaine, la Douane et la Foresterie ont fait les frais de cette nouvelle mesure prônée par le gouvernement.
En effet, ces admissions à la retraite d’office conformes à la loi 2020-19 du 3 juillet 2020 portant le statut spécial des personnels des forces armées du Bénin suscite d’énormes débats au sein de l’opinion béninoise. Certains y voient plutôt des mesures visant à écarter de hauts gradés de l’appareil dans un contexte politique et sécuritaire tendu.
Lors du point de presse mercredi à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a rejeté toute idée punitive liée à cette mesure gouvernementale. « Ce n’est pas une punition », a répondu Wilfried Léandre Houngbédji selon des propos rapportés par Africaho.
Par ailleurs, il assure que les 1074 agents des FDS mis à la retraite recevront leur pension dès le premier mois suivant leur admission à la retraite.