Kemi Seba a dénoncé les processus électoraux émaillés de fraudes qui se tiennent sur le continent africain.
En Afrique en général, les élections truquées font plus de morts que les coups d’Etat dans la région du Sahel. Depuis 2019, le Sahel est en proie à une série de coup d’Etat militaire. Des officiers ont pris le pouvoir au Mali, au Burkina Faso et plus récemment au Niger. Au Tchad, c’est une succession dynastique qui fait débat après la mort du Maréchal Idriss Déby Itno au front.
Au moment où le débat sur la récurrence de ces coups d’Etat dans la région inquiète l’opinion, Kemi Seba apporte quelques nuances. Pour le militant panafricaniste, les processus électoraux émaillés de fraudes et suivis des répressions brutales font plus de morts que les prises de pouvoir par les armées.
« Les coups d’Etat au Sahel font moins de morts que les processus électoraux prétendus démocratiques en Franceafrique », a-t-il écrit. Une réaction qui fait suite à la contestation électorale en cours aux Comores. Dans les rues de Moroni, des manifestants rejettent la réélection de Azali Assoumani, un ex-putschiste au pouvoir depuis de nombreuses années.
Jeudi, une personne a perdu la vie dans les manifestations. Il faut préciser qu’Azali Assoumani est le président en exercice de l’Union Africaine.
[LES COUPS D’ÉTATS AU SAHEL FONT MOINS DE MORTS QUE LES PROCESSUS ÉLECTORAUX PRÉTENDUMENT DÉMOCRATIQUES EN FRANÇAFRIQUE]
Lors des processus électoraux complètement truqués sur la Terre Mère, nous constatons une répression massive des citoyens manifestant leur désapprobation… pic.twitter.com/3qABapvZcQ
— Kemi Seba Officiel (@KemiSeba1) January 19, 2024
Tout à fait. Des élections dites » Démocratiques » , » libres et transparentes » . C’est toujours le néocolonialisme à visage découvert avec à la clé : certains marionnettes présidents africains.