Le président Patrice Talon s’est prononcé sur la situation des exilés politiques.
Le lundi 27 novembre, le Chef de l’Etat a reçu au Palais de la Marina, une délégation du parti Les Démocrates conduite par l’ancien président Boni Yayi. Au cours de cette séance, plusieurs doléances ont été soumises au président Talon.
Sur le cas des exilés politiques, l’actuel locataire de la Marina reste intransigeant. Pour Patrice Talon, « les exilés sont partis parce qu’ils étaient convoqués par la justice ». Par conséquent, il ne compte pas fait obstruction à la justice. En face, Boni Yayi plaide pour une solution politique à la question. « C’est politique et il faut une solution politique », assure l’ancien dirigeant.
Si les Démocrates ont pu convaincre Patrice Talon sur l’audit du fichier électoral, ça n’a pas été le cas sur plusieurs autres questions dont la libération de l’ancienne ministre Reckya Madougou, incarcérée depuis près de deux ans à la prison de Missérété. « Je ne compte pas gracier Reckya Madougou, je vous l’ai déjà dit, monsieur le président », a clairement répondu Patrice Talon.