Kemi Seba, président de l’ONG Urgences Panafricanistes n’exclut aucune option pour la course à la magistrature suprême en 2026.
Au Bénin, la présidentielle de 2026 est dans tous les esprits. Au moment où la classe politique reste méfiante sur la question, des initiatives individuelles et de suscitations de candidatures émergent. Pour le leader panafricaniste Kemi Seba, le scrutin de 2026 ne sera pas remporté par un candidat « parrainé » par la France, ancienne puissance coloniale.
« En 2026, aucun de ceux que la France sponsorise ne viendra au pouvoir. Ni Talon, ni son poulain Wadagni, ni son meilleur ami Olivier Boko, ni Yayi Boni ou qui sais-je . Si vous êtes avec le colon, nous vous combattrons », a écrit le militant.
Plus loin, Kemii Seba n’exclut pas une candidature de son camp. « En ultime recours si nous y sommes obligés,nous nous présenterons. Toutes les hypothèses sont envisagées, toutes sans exception », a-t-il poursuivi.
Cependant, Kemi Seba n’a précisé s’il s’agirait de sa propre candidature ou d’un membre de son mouvement ou encore moins d’un autre candidat qui portera selon lui, les profondes aspirations du peuple béninois.
Si aucun parti politique n’a encore désigné de candidat, la présidentielle de 2026 s’annonce déjà très incertaine. Pour rappel, Patrice Talon ne devrait plus se présenter à cette élection après ses deux mandats constitutionnels.