L’Union européenne a annoncé un train de sanctions contre les putschistes du Niger. Elle appelle à la libération de Mohamed Bazoum.
L’Union européenne ne lâche pas les putschistes nigériens. Ce lundi 23 octobre, le Conseil de l’UE a adopté un train de sanctions ciblées contre les auteurs du coup d’Etat du 26 juillet contre.
En effet, ces sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de mettre des fonds à disposition des particuliers et des entités ainsi qu’une interdiction de voyager pour les particuliers.
« Grâce à ce nouveau régime, l’UE serait en mesure de sanctionner les individus et entités responsables d’actions qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du Niger, portent atteinte à l’ordre constitutionnel, à la démocratie, à l’État de droit ou constituent de graves violations ou abus des droits de l’homme, ou des violations du droit international humanitaire applicable au Niger », a indiqué le communiqué de l’UE.
Bruxelles dit soutenir les efforts de la Cédéao et appelle à la libération du président déchu Mohamed Bazoum ainsi que le retour à l’ordre constitutionnel. Ces nouvelles sanctions interviennent quelques jours après la tentative d’évasion de l’ancien dirigeant et de sa famille vers le Nigeria voisin.